Mieux connaître ce que l’on qualifie de ”marché d’acheteurs”

FCIQ - 12 mars, 2015

Le Baromètre du marché résidentiel de la FCIQ nous apprend dans son dernier rapport du 4e trimestre de 2014 que le marché est encore un marché d’acheteurs pour l’ensemble de la région métropolitaine de Sherbrooke, et ce, pour les unifamiliales, les copropriétés et les immeubles à revenus. Vous pouvez accéder au rapport en cliquant sur ce lien : http://www.fciq.ca/pdf/bar/bar_20144_she.pdf

Afin d’y voir plus claire en terme de type de marché, il faut d’abord savoir que ce sont les tendances qui sont observées dans un segment de marché ou dans une région donnée lorsque l’on parle de marché d’acheteurs ou de marché de vendeurs. Autrement dit, il s’agit d’un portrait imagé de l’offre et de la demande de propriétés à vendre.

Puisque depuis un certain temps les tendances ce maintiennent et semblent demeurer du côté du marché de l’acheteur, on dit généralement que ce marché avantage ceux qui envisagent d’acquérir une maison. En effet, dans un marché d’acheteurs, le nombre de propriétés à vendre est relativement élevé par rapport au nombre d’acheteurs potentiels. Il faut alors comprendre que les acheteurs ont beaucoup plus de choix et ont accès à un plus vaste inventaire pour trouver la maison de leurs rêves.

On parlera alors de marché de vendeurs lorsque le nombre de propriétés à vendre sur le marché est relativement faible par rapport à la demande qui est plus élevée. Plusieurs acheteurs risquent alors de valoriser les mêmes propriétés.

Les effets sur le marché lorsque celui-ci favorise les acheteurs

Tout d’abord, on observe un allongement des délais de vente car moins il y a d’acheteurs potentiels sur le marché, plus c’est long vendre sa maison. De plus, comme le marché offre une grande quantité de maisons à vendre, la compétition est plus féroce. Cela a pour effet de ralentir la hausse des prix de ventes.

Comment s’adapter pour réussir la vente dans un marché d’acheteurs

Pour réussir à vendre, il faut s’assurer d’avoir un produit qui peut rivaliser avec ce qui se trouve sur le marché au moment de la vente. Il faut également affiché la propriété à un prix attrayant pour les futurs acheteurs et pour ce faire, il est fortement recommandé de tenir compte de l’offre dans son secteur et se demander si sa propriété peut exercer autant d’attrait que les autres. Et finalement, il faudra prendre son mal en patience puisque les délais de vente seront plus long.

Pour avoir plus de détails sur le marché dans votre secteur, n’hésitez pas à consulter un professionnel dans le domaine immobilier ou vous pouvez consulter les différents rapports qui se trouve sur le site de la Fédération des Chambres Immobilières du Québec (FCIQ) et sur le site de la Société Canadienne d’Hypothèques et de Logements (SCHL).